Laurent Mucchielli est ce sociologue que, par le passé, nous avons critiqué pour son approche parfois contestable et très socialisante de la violence des banlieues, car son propos a choqué les populations françaises confrontées à une immigration massive et désordonnée.
Aujourd’hui, Mucchielli applique sa méthode de travail rigoureuse et ses connaissances à la politique totalitaire du gouvernement en matière sanitaire, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal.
Et ça lui a fait mal : en publiant un article sur les blogs de Mediapart, il a carrément été dénoncé puis viré de la gauchosphère. Le billet de la rédaction de Mediapart sent bon la censure, la pensée unique, l’hypocrisie trotskiste :
Unique dans la presse, le Club participatif de Mediapart fait vivre le débat sur la politique sanitaire durant la pandémie du Covid-19, d’autant plus légitime face à une impéritie gouvernementale largement documentée par nos enquêtes. Mais il exclut, dans le respect de notre Charte, la diffusion de fausses nouvelles, y compris sous l’alibi de démonstrations prétendument scientifiques, dont l’impact peut être dommageable pour la santé de tout un chacun. Ce qui nous a amené à dépublier un billet du sociologue Laurent Mucchielli. Nos explications.
Mediapart est interpellé depuis plusieurs jours en raison de la mise en ligne par l’un de ses abonnés, Laurent Mucchielli, d’un billet sur son blog affirmant que, face au Covid, « la vaccination de masse conduit à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne » et concluant qu’ « il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas ».
La raison invoquée par ces grands démocrates donneurs de leçons est dans la droite ligne de la dictature sanitaire :
Cette dissonance fait précisément la richesse de Mediapart qui, seul dans toute la presse française, permet à ses abonné·e·s de le prolonger et de le discuter, de l’interpeller ou de s’en différencier. L’expression libre d’éventuels désaccords ou divergences doit seulement respecter les règles édictées dans notre Charte de participation, récemment enrichie et approfondie, dans le souci d’un débat respectueux, sans vindicte ni intolérance, dont nos lecteurs et lectrices sont les premiers responsables et gardiens (lire ici le billet d’Edwy Plenel). Cette liberté est d’autant plus précieuse qu’elle est fragile en nos temps d’excommunications diverses, de vindictes partisanes, de chasse aux sorcières séparatistes et autres pensées dissidentes.
Nos lecteurs se feront une idée eux-mêmes. En attendant, même la presse de droite fustige le chercheur : pour (a)Valeurs actuelles, il s’agit d’un « article douteux ».
Décidément, l’union sacrée de la presse mainstream, de la (fausse) droite à la (fausse) gauche n’est pas un vain mot ! Nous voilà en août 1914, tous unis dans la guerre au virus, un virus qui a bon dos.
#libertedexpression 1/4 Certains de mes collègues le redoutaient, je ne voulais pas y croire. @Mediapart qui me censure ! C'est un choc. Sachant que je tente depuis des mois d'avoir une vraie discussion avec ses journalistes, qui ne m'ont jamais répondu.
— Laurent Mucchielli (@LMucchielli) August 4, 2021
Dire qu’il y a peu, Mediapart s’enorgueillissait de soutenir les lanceurs d’alerte de tout poil... Quand il en tient un vrai, il le fout dehors !
Quant au CNRS, on n’en parle même pas.
Le @CNRS soutient la recherche sur les vaccins anti-Covid et plus largement se mobilise pour mieux comprendre et traiter le #COVID19.
Pour en savoir plus, lire notre dossier consacré à la mobilisation de la recherche ⤵️https://t.co/QvYEoR8NH7— CNRS (@CNRS) August 4, 2021